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La sécurité routière est un enjeu majeur au sein de notre société. En France, en 2022, on a recensé plus de 3 500 morts sur les routes, soit une augmentation de 10 % par rapport à l’année précédente.

 

En cause ? La vitesse excessive, la consommation d’alcool et, en troisième position, la consommation de stupéfiants au volant.

La conduite sous l’emprise de drogues est un comportement extrêmement dangereux. Elle augmente considérablement le risque d’accident, de blessures graves et de décès. En effet, les drogues altèrent les capacités cognitives et psychomotrices du conducteur, ce qui le rend plus susceptible de commettre des erreurs.

Par ailleurs, les conducteurs surpris en train de conduire sous l’emprise de drogues s’exposent à de lourdes sanctions. Ils peuvent être condamnés à une amende de 4 500 euros, à un retrait de permis de 6 mois à 1 an, et à une peine de prison de 2 ans. Selon les circonstances, ils sont également tenus responsables des dommages causés à autrui en cas d’accident.

Drogue et conduite

Contrôle de police à Strasbourg pour détecter des stupéfiants au volant

Que dit la loi ?

En France la loi est claire en ce qui concerne la conduite sous l’influence de drogues. Selon l’article L235-1 du code de la route la consommation de stupéfiants au volant est strictement interdite, quelle que soit la quantité absorbée.

En cas de contrôle routier, les forces de l’ordre sont en droit de procéder à un dépistage de la présence de stupéfiants. Ce dépistage peut être effectué par un test salivaire, un test urinaire ou un prélèvement sanguin.

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  • Quelles sanctions pour les conducteurs ?

En matière de conduite sous l’emprise de stupéfiants, la loi prévoit de lourdes sanctions pouvant aller jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et une amende de 4 500 euros. Toutefois ces amendes varient en fonction du type de drogue détecté et de la gravité de l’infraction.

En effet, suivant le contexte et le profil du conducteur ces sanctions peuvent inclure la suspension du permis de conduire, des travaux d’intérêt général, ou la révocation du permis de conduire dans les cas les plus graves.

  • Quelles conséquences juridiques et pénales ?

Les conséquences juridiques d’un accident sous drogue sont graves. Les conducteurs impliqués sont tenus responsables des dommages corporels, matériels et moraux causés, et peuvent faire face à des poursuites pour homicide involontaire ou blessures volontaires dans les cas les plus extrêmes.

  • Pourquoi cette législation en vigueur ?

La législation en vigueur vise à dissuader les chauffeurs de conduire sous l’influence de drogues. Des mesures telles que des contrôles de drogue au volant et des peines plus sévères ont été mises en place pour lutter contre ce problème croissant.

  • Quelle incidence sur le casier judiciaire du chauffeur ?

La condamnation pour conduite sous l’influence de drogues peut entraîner l’inscription d’une infraction au casier judiciaire du conducteur (bulletin n°2). Ce qui peut entrainer des conséquences à long terme sur la vie professionnelle et personnelle du conducteur.

 

Accident sous l’emprise de stupéfiants

  • Quelques statistiques d’accident

Selon l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière (ONISR), en 2022, 10% des accidents mortels en France étaient liés à la consommation de drogue au volant. Ce chiffre est par ailleurs en augmentation constante depuis plusieurs années.

Par ailleurs, le statistiques montrent une corrélation alarmante entre la consommation de drogues et les accidents de la route en général. Les conducteurs sous l’emprise de stupéfiants ont un temps de réaction plus lent, une coordination altérée et un jugement affaibli, ce qui augmente considérablement le risque d’accidents mortels.

  • Quelles autres causes d’accident

Il est important de noter que les accidents sous l’emprise de stupéfiants ne sont pas les seuls accidents causés par les comportements irresponsables au volant. Les accidents liés à une vitesse excessive, un défaut d’inattention ou à l’alcoolémie sont également très préoccupants et représentent les 4 principales causes de décès sur les routes en France. Précisons enfin que les effets combinés de l’alcool et des drogues peuvent avoir des conséquences encore plus graves.

  • De l’homicide involontaire à l’homicide routier

Suite à l’accident tragique impliquant Pierre Palmade, la dénomination de la loi a été modifiée pour inclure l’homicide routier. Cet événement a suscité une prise de conscience accrue des conséquences mortelles des accidents sous stupéfiants et a conduit à des mesures plus strictes pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

En France, l’homicide routier est puni de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende. S’il y a des circonstances aggravantes, telles que la conduite sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants, le conducteur peut être puni de 7 ans d’emprisonnement et de 100 000 € d’amende.

 

Quelles sont les drogues les plus couramment associées aux accidents de la route ?

  • Cannabis

Le cannabis est l’une des drogues les plus couramment associées aux accidents de la route. Les effets du cannabis sur la coordination, le temps de réaction et la perception des distances peuvent entraîner une conduite dangereuse.

  • Quelles autres substances ?

Outre le cannabis, d’autres drogues peuvent également affecter la capacité d’une personne à conduire en toute sécurité. Cela peut inclure des médicaments sur ordonnance ou des drogues illicites telles que la cocaïne et la méthamphétamine, ainsi que des substances hallucinogènes.

 

Assurance et drogue

  • Quel impact sur le prix ?

Un accident sous l’influence de drogues peut avoir un impact significatif sur les contrats d’assurance automobile. Les assureurs sont en droit de refuser l’indemnisation, d’augmenter les primes d’assurance ou même de résilier le contrat en raison de la conduite sous l’influence de drogues.

  • Résiliation à l’initiative de l’assureur

Dans certains cas, les compagnies d’assurance peuvent résilier le contrat d’assurance automobile d’un conducteur qui a été condamné pour conduite sous l’influence de drogues. Cela peut rendre, par la suite, plus difficile de trouver une nouvelle assurance à un prix abordable.

  • En dernier recours, saisir BTC

Il est essentiel de signaler les accidents impliquant des conducteurs sous l’influence de drogues à sa compagnie d’assurance. Cela garantit que les procédures légales et d’assurance appropriées sont suivies et que les victimes sont correctement indemnisées. Si toutefois l’ensemble des assureurs refusent de proposer un contrat à un conducteur, il lui faudra saisir le Bureau Central de Tarification (BTC) qui lui en désignera un.

Sachet des herbes et pilules de drogue

Pour conclure rappelons que les accidents causés par la drogue ont des conséquences graves sur les plans légal et d’assurance.

Il est donc essentiel d’éviter de conduire sous l’influence de drogues et de chercher de l’aide pour lutter contre la dépendance.

En effet, la sécurité routière et la protection des conducteurs et des victimes doivent être une priorité pour tous.

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Questions fréquentes

  • Puis-je conduire après avoir consommé du CBD ?

    Selon la législation française, la conduite après avoir consommé du CBD est autorisée, à condition que le produit contienne moins de 0,2% de THC (tétrahydrocannabinol) et que le conducteur ne présente aucun signe d’altération de ses capacités.

    Est-ce que mon permis sera retiré, suspendu ou annulé si je conduis sous l’emprise de drogue ?

    En France, la conduite sous l’emprise de stupéfiants est un délit, puni d’une peine de prison de 2 ans et d’une amende de 4 500 euros. En cas de condamnation pour conduite sous stupéfiants, le préfet peut prendre une décision de retrait, de suspension ou d’annulation du permis de conduire du chauffeur.

  • Est-ce que la conduite sous stupéfiants ouvre un casier judiciaire ?

    Oui, la conduite sous stupéfiants ouvre un casier judiciaire. En France, la conduite sous l’emprise de stupéfiants est un délit, puni d’une peine de prison de 2 ans et d’une amende de 4 500 euros.

    Cette infraction est inscrite au bulletin n° 2 du casier judiciaire, qui est accessible aux employeurs, aux administrations et aux particuliers.

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